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Il est vrai que la seule mention de cette maladie entraîne généralement un « tu ne m'as jamais semblé aussi en forme » ou encore « on a tous nos moments ». Nous faudrait-il arborer un stigmate telle la calvitie du cancéreux ou l'émaciation du sidatique ? Comme si sans image la souffrance n'était qu'imaginaire.
J'ai dû mettre fin à ma vie professionnelle à cause de cette maladie, me faudra-t-il en outre exhiber la corde du pendu ou les lacérations du suicidé ?
Cette phrase même illustre l'omniprésent déni : ce n'est pas moi qui ai mis fin à ma carrière, c'est la maladie qui m'y contraint.
Repentir (novembre 2010) : si c'est la maladie qui a été la cause de mon départ prématuré à la retraite, en ai-je été sa victime : sujet ou objet ? Vaste débat.
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