Le voici qui vient d'arriver, hier tout juste, commande spéciale, grand merci à la maison de distribution de Sire PÉLADEAU pour sa célérité -- cinq mois pour franchir la grande mer et parvenir aux colonies --, le RINALDI nouveau, que j'attendais, impatient, le recueil d'une centaine de ses chroniques de lecture parues au Nouvel Observateur entre 1998 et 2003, une suite, en quelque sorte de Service de presse, paru il y une bonne dizaine d'années. RINALDI, mon modèle de chroniqueur.
J'y reviendrai abondamment, sans doute, y compris sur les adverbes en « ment ». Les premières pages auront réjoui mes matines séculières et insomniaques, la veille étant venue conclure un cauchemar où je rêvais que j'étais éveillé, visité par HAMLET :
« Mourir.., dormir, rien de plus... et dire que par ce sommeil
nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair : c’est là un dénouement
qu’on doit souhaiter avec ferveur.
Mourir.., dormir, dormir ! peut-être rêver ! Oui, là est l’embarras. Car quels rêves peuvent-ils nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l’étreinte de cette vie ? »Exit le fantôme, me voici Dans un état critique en compagnie d'un cossard de matou. J'y reviendrai à ce livre, tout comme le sommeil m'est revenu après la lecture de quelques billets, dont sont tirées ces lignes, moi, aussi, grand chasseur de coquilles et pourfendeur d'anacoluthes et autres zeugmes :
« Un Pléiade étant, à l'imprimerie, révisé avec autant de soin que le Talmud dut l'être par Rabbi de Troyes, on signale qu'à la ligne 23 de la page 17 le c d'un démonstratif a sauté. Félix culpa, infinitésimale faute, qui double les délices de l'ensemble du charme d'une curiosité pour bibliophiles. » -- À propos des Oeuvres romanesques de Marcel AYMÉ.
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