« Nous vivons, nous nous affairons, nous espérons, nous apportons, diligents, jour après jour, des brindilles à l'insatiable fourmilière; nous aimerions laisser une trace, transmettre quelque chose avant que la mort ne nous cueille. Nous vivons, mais nous ne sommes pas. La vérité nous échappe, elle nous nargue, elle est tellement plus vaste que la réalité. »
Hector BIANCIOTTI, Seules les larmes seront comptées, Gallimard, Paris, 1988 (366 pages).
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