Beaucoup de lecture, pas d'écriture. Ce n'est pas faute d'avoir des idées, seulement le défaut de volonté de passer à l'écran. J'y suis maintenant, et vais reprendre le retard.
Novembre, le mois des prix. Je me réjouis de l'attribution au roman d'Éric Fottorino, Baisers de cinéma, paru chez Gallimard du prix Femina. J'en dirai quelques mots dans un prochain billet.
En revanche, je ne cesse de m'étonner, année après année, de l'émotion médiatique autour de ce qui constitue certes une bonne affaire pour les éditeurs et marchands mais, en réalité, un non-évènement. On s'active, dans un premier temps, sur les listes de titres retenus par les différents prix, glosant sur les chances de chacun et rappelant la vanité, sinon l'hypocrisie, de la chose, puis, une fois le prix attribué, on s'offense de tel ou tel choix. Quel cirque.
Mais comment mieux illustrer le cynisme de l'opération que par la déclaration de Patrick Besson, du Renaudot, qui a dit avoir voté comme « ses potes » pour le Pennac, lequel n'avait pas, sauf pour sa gloire personnelle, vraiment besoin du prix, sa renommée et ses ventes étant déjà assez plus que suffisantes.
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