Ayant, avec plaisir, entendu l'auteur dans le cadre de l'émission de France Culture, les Nouveaux chemins de la connaissance, j'ai décidé de me procurer ce lexique, lequel est arrivé à la librairie une petite semaine plus tard.
En quatrième de couverture :
Les 130 articles de ce Petit lexique de la bêtise actuelle évoquent et analysent les lieux communs qui traînent dans l'espace public et font croire qu'il y a de la pensée là où il n'y a que des slogans. Un essai d'impertinence systématique, pour ne pas croire les mots sur parole !
Pour vous servir d'exemple, prenez n'importe quel texte de la Demoiselle de Très Grande Vertu du Devoir...
Citation tirée de l'introduction :
Si le lieu commun se caractérise par son inertie, il n'en a pas moins une efficacité spécifique. On pourrait même soutenir qu'il affirme moins qu'il n'agit. [...] Le lieu commun est plus une action qu'un jugement. Celui qui, en effet, le répercute, ne pense pas (nombre de lieux communs -- pas tous ! -- sont faux ou ineptes); en revanche, il se d onne la force imaginaire de la société dont il fait partie et don le lieu commun est l'équivalent symbolique. [...] Le lieu commun se présente comme une vérité indiscutble, à l'abri de la critique; c'est cet aspect massif qui fascinait Flaubert -- lequel définissait ainsi la bêtise : conclure.
Voilà qui promet.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire