Quelques dizaines de pages d'Un amour de Swann ont eu, pour moi, le même effet qu'une défragmentation pour un ordinateur. La métaphore informatique ne surprendra pas ceux qui ont suivi mes récents déboires. De PROUST à SAGAN, qui emprunta son pseudonyme à un personnage de la Recherche, il n'y a qu'un pas à faire, d'autant plus facilement que ce petit recueil m'attendait chez mon libraire, avec quelques autres titres de la même collection.
Une lettre à Jean-Paul SARTRE, un article sur FITZGERALD, le questionnaire de PROUST, justement, puis ce paragraphe :C'est ça le plaisir de lire. Sachons en profiter.
« Je viens de quitter quelqu'un dans un café, nous ne nous sommes pas compris. Je m'assied dans un fauteuil, je regarde mes mains. Je ramasse un livre sur la table, j'ouvre au hasard : " ... dit la Duchesse. Et Dieu sait ce qu'il a pu être ennuyeux. Il ne serait pas plus stupide qu'un autre, s'il avait eu, comme tant de gens du monde, l'intelligence de savoir rester bête..." Je me mets à rire, je me laisse aller dans mon fauteuil, je suis Marcel Proust à la trace, je suis consolée. »
.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire