« Plongée dans les mirages de l'Imaginaire, "Le Tour d'écrou" fait surgir à l'occasion, dans les intervalles de ses jeux de miroir, les implications d'un narcissisme mortifère, qu'on a pu décrire comme "l'effacement de la trace de l'Autre dans le Désir de l'Un". Avant de se renverser dans son contraire -- l'opacité absolue que connotera le vide ou l'hostilité des regards --, l'illusion de transparence et de "saisie" totale s'affirme comme identique pour les deux enfants. [...] Le recours aux hyperboles de la fantaisie et du conte ne masque pas tout à fait la violence sous-jacente à cette rhétorique du Même et de l'Un, d'autant plus frappante que James a malgré tout choisi de marquer les deux enfants du sceau de la différence... »On me pardonnera, je l'espère, mon peu de lumière.
mardi 20 décembre 2011
Scrupule - Le Tour d'écrou
J'éprouve un certain, quoique léger, scrupule à la relecture de mon commentaire de la notice accompagnant la nouvelle Le Tour d'écrou dans l'édition de la Pléiade. Je l'ai relue, peine perdue. Je me risque à vous prendre à témoin, conscient que je manifeste là un peu de mauvaise foi, mais vous promets que je n'ai pas choisi le passage le plus obscur :
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