Maxime COHEN, Promenades sous la lune, Grasset, Paris, 2008 (384 pages).
Il a bien raison Maxime COHEN, de nous rappeler, dans le chapitre De la manière de lire ce livre, les droits du lecteur. À celui-ci de mettre en pratique sa liberté face à l'ouvrage qu'il tient en main. J'ai donc décidé de butiner m'inspirant de la table des matières.
Ceci dit, ces promenades comportent un risque redoutable pour le lecteur : c'est un livre qui pousse à lire d'autres livres. Témoin, le chapitre Sur la poésie de Stendhal, m'a poussé à me rendre illico en Italie -- et dans ma bibliothèque -- avec Stendhal et Montaigne, dont il met en parallèle le Voyage en Italie et les Essais. Las, mon agenda littéraire vient de ne pas s'alléger.
Et je suis fort heureux de lire, mais est-ce que j'y décèle une subtile ironie ? le chapitre Petit éloge des ordinateurs, l'auteur rappeler que le mot ordinateur, emprunté à Thomas d'Aquin, décrivait « l'une des plus éminentes facultés de Dieu »...
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