vendredi 30 octobre 2009

Biffures - encore


À l'heure où le monde (lire l'Occident) s'agite autour de la grippe A H1N1, je me sens un peu à l'écart de l'action souffrant d'un banal rhume. Papiers mouchoir et bouillon de poulet, mais peu de lecture, hormis celle des journaux en ligne. Je poursuis Biffures, ou plutôt, ce livre ne m'abandonne pas tant il me plait. Mais je lui ai été infidèle, à quelques reprises, pour La révolte des élites et la trahison de la démocratie, l'ultime livre de Christopher LASH, un des penseurs les plus vifs, selon moi, de la fin du siècle dernier (il est mort en 1994).

Présentation de l'éditeur

“ Il fut un temps où ce qui était supposé menacer l’ordre social et les traditions civilisatrices de la culture occidentale, c’était la Révolte des masses. De nos jours, cependant, il semble bien que la principale menace provienne non des masses, mais de ceux qui sont au sommet de la hiérarchie”. Dans ce livre-testament, Christopher Lasch a tenu à placer sa critique des nouvelles élites du capitalisme avancé sous le signe du “populisme”, c’est-à-dire conformément au sens historique du mot, d’un combat radical pour la liberté et l’égalité mené au nom des vertus populaires.

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