Alain de BOTTON, Splendeurs et misères du travail, traduit de l'anglais pas Jean-Pierre AOUSTIN, Mercure de France, Paris, 2010 (373 pages).
Ça y est, cela devait arriver : mon premier retard à la bibliothèque. Et pour une histoire de travail encore ! Vous qui suivez le cours de mes jérémiades sur les travaux de rénovation de mon appartement, semblable aux méandres d'une rivière amazonienne, savez qu'il m'arrive de me perdre dans les piles de livres « à lire » ou « en cours », or le livre de BOTTON a, mystérieusement, disparu de la seconde pour réapparaître à l'endroit le plus inusité ce matin. Vérification faite, je devais rapporter l'ouvrage avant-hier. Honte à moi.
J'en ai lu à peu près la moitié, lecture légère et agréable, traitement en surface du sujet, anecdotes et aventures, le tout agrémenté de photos ; pas de notes infrapaginales, ni en fin de volume; un vaste reportage, qui aurait pu être publié en feuilleton dans un revue chic; on lit, on aime, on passe à autre chose. C'est la marque de commerce de l'auteur, dont, naguère, j'avais bien aimé le Comment Proust peut changer votre vie.
Bref, rien de quoi se prendre la tête, comme on dit dans les milieux branchés.
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