Une fort bonne amie me faisait part de son désarroi littéraire, ayant terminé coup sur coup la lecture de deux titres du genre qu'on retrouve bien en évidence sur les étals des marchands de livres (ne pas confondre avec des libraires). Lire au bain, ce qu'elle aime à faire, on la comprend, et là ,je dois avouer, par parenthèse, que la liseuse électronique ne convient guère, un ouvrage qui vous tombe des mains vous gâte doublement le plaisir qu'on était en droit d'attendre de l'opération. Comme elle arrivait à sa station de métro, je n'ai pu, comme conseil, que lui lancer Patrick Modiano et Jean Rhys, cette superbe vieille dame indigne des lettres britanniques, avant la fermeture des portes.
De retour à la maison, face à ma bibliothèque, le souvenir m'est revenu, aidé par la lecture du journal quelques jours plus tôt, des livres de Franz Bartelt que je m'empresse, une semaine plus tard, il faut savoir lenteur garder, de lui recommander. Et à vous aussi autres lecteurs qui me pratiquez. On me pardonnera l'auto-citation (bien moins ennuyeux que l'auto-fiction) de mes articles.
De Franz Bartelt, donc :
Pleut-il ? chez Gallimard, recueil de nouvelles (autre article sur le même livre);
La mort d'Edgar, chez Gallimard, recueil de nouvelles;
Nadada, chez La Branche, roman;
Le bar des habitudes, recueil de récits.
S'agissant de Jean Rhys, je vous recommande notamment les titres suivants -- je remercie encore et toujours Angelo Rinaldi de me l'avoir fait découvrir il y a maintenant une bonne dizaine d'années, comme quoi on a toujours besoin d'un plus critique que soi... :
La prisonnière des Sargasses, chez l'Étrangère Gallimard (Wild Sargasso Sea);
Les tigres sont plus beaux à voir, chez l'Imaginaire Gallimard (Tigers are better looking).
Aucun commentaire:
Publier un commentaire