jeudi 19 avril 2012

Troubles de lecture

Quel terme pour qualifier le sentiment que j'ai ressenti, mardi, à l'écoute des Nouveaux chemins de la connaissance où l'on nous entretenait du roman de Virginia Woolf, Mrs Dalloway ?

Sentiment dont les prémices se manifestèrent dès lundi avec la première des quatres émissions consacrées au très fluide auteur* britannique, qui fait, par ailleurs, son entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade.

Angoisse ? ce serait exagéré, et je m'en voudrais que tel des quelques happy few qui m'accompagnent s’inquiétât plus que de coutume de l'état de ma santé mentale; désarroi ? sans doute plus juste.

Pourquoi ce trouble ?

Parce que je n'ai pu m'empêcher d'aller tirer le recueil Romans et nouvelles (1917-1941) -- paru dans La Pochothèque, de lire la notice qui précède le roman, son incipit : « Mrs Dalloway dit qu'elle achèterait les fleurs elle-même. »; de faire une petite recherche sur les sites anglais et français de Wikipedia sur l'auteur et sur le roman, avec un détour par le groupe de Bloomsbury, recherche qui m'a conduit à l'adaptation cinématographique de 1993 avec la radieuse Vanessa Redgrave; et de télécharger le film, après avoir lu quelques critiques. Voilà donc un bon deux heures non point perdues, on perd rarement son temps à lire, mais soustraites à la lecture du Le premier homme de Camus, que je tarde à finir et dont je  vous entretiendrai bientôt. D'ici là, j'aurai écouté les trois autres épisodes des Nouveaux chemins et vu le film en question.

Vous voici témoins des ravages causés par Internet chez l'honnête homme  !





* Je n'arrive pas à écrie « à la très fluide auteure... » : ne m'en voulez pas, je suis d'un autre temps.

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