Pierre Foglia est billettiste à la Presse. C'est le dernier survivant d'une espèce non pas en voie de disparition, mais bien disparue. J'entends pour les gazettes d'ici. Lui a succédé celle des donneurs de leçons et conseils en prêt-à-penser. On le lit pour le plaisir : le fond et la forme, et pour le style (oui, je m'y suis fait). Tout mécréant que je soie, je fais brûler in petto un cierge afin qu'une âme charitable nous fasse, comme on l'a fait pour Vialatte le Grand, don du recueil de ses billets. L'intéressé s'y oppose -- il faudra donc procéder post mortem, mais souhaitons lui longue vie, et tant pis pour nous. On l'a fait pour les textes de la demoiselle de Très Grande Vertu qui sévit toujours au Devoir, dont je ne me résous pas à dire que nous nous en contenterons tant ce recueil est inutile, sauf peut-être, dans deux ou trois siècles, pour un futur sociologue, mais nous ne serons plus que ... cendres.
Voici donc son plus récent opus : chats, Tchekhov, confitures, et ce qu'on a dit de plus sensé sur la triste fin de l'ex Cynique Serge Grenier.
Portraits de famille, la Presse, 16 avril 2012.
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