Armistead MAUPIN, Une voix dans la nuit, traduit de l’anglais (États-Unis) par François LASQUIN et Lise DUFAUX, L’Olivier, Paris, 2001 (408 pages) – Titre original The Night Listener, HarperCollin Publishers, 2000
J’ai eu le sentiment, lisant ce roman, de subir une longue pause publicitaire, comme naguère avant l'invention des enregistreurs numériques ; les lecteurs ayant un peu vécu se souviendront que, le jeudi soir, jadis, le cinéma était présenté par une marque de produits laitiers et un annonceur à la voix aussi onctueuse que les préparations au fromage dont on nous donnait la recette. C'était bien avant la di S, Ricardo et assimilés.
Il y était aussi question de guimauve… et d’autres produits hautement raffinés. Dans toute sa superficialité, ce roman est profondément américain.
Par exemple, l’auteur ne nous épargne pas ses remerciements, sur deux pages, comme si nous assistions à la cérémonie de remise des Oscars ; seul Dieu y manque, ce qui est surprenant, de même que le traditionnel I love you…
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