Jean BASILE (né Bezroudnoff), Lorenzo, Éditions du Jour, Montréal, 1963 (122 pages).
Le nom de Jean Basile, dans Prendre le large d'André Major.« Vous connaissez Basile » me demande le libraire ? Je m'embrouille dans une phrase modianesque d'explications torturées, déjà ma phrase écrite penche vers le labyrinthe, imaginez l'orale ! Et de me présenter un autre titre, fort cher, dans un édition originale.
Étrange jeu du temps : quatre-vingts ans (naissance), cinquante ans (premier roman) vingt ans (mort) font collision en ce début de décembre 2012. Oui, ce sont des moments Modiano : « Plus de passé, plus de présent, un temps immobile. », L'herbe des nuits. Certains se perdent dans les rues, pour moi, c'est dans les livres et ces moments que je me perds; ce qui, au vrai, constitue sans doute la seule manière par laquelle je pourrais jamais me trouver.
La quatrième de couverture (je reproduis la présentation originale) :
« LORENZO, sous l'habit d'un roman de moeurs etparfois même de mauvaise moeurs, est cependant lecontraire d'une histoire. Jean Basile a semé à l'intérieurd'un récit attrayant les clés de son monde. Au lecteur dedécouvrir, à travers une foule de personnagespittoresques ou touchants, le secret de la vie et dela mort. Il y parviendra sans peine pourvu qu'il consenteà passer avec Jerry derrière la "porte bleue", cette portequi donne accès, ainsi que l'explique lamaîtresse des lieux, sur le "bordel de notre âme..." »
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