Encore sur France Culture, cette fois-ci l'émission Tire ta langue, où il est question de l'évolution de la prononciation du Français.
J'ai eu, il y a quelques semaines, un assez vif échange avec un ami qui me reprochait de dire Le Caravage au lieu de Caravaggio, pour l'exposition tenue récemment au Musée des Beaux-Arts du Canada. Notons, au passage, que les affiches maintiennent, comme en anglais, le nom, si j'ose dire, à l'italienne.
On apprend à l'écoute de l'émission, qu'il y a, en prononciation comme partout ailleurs, et des phénomènes de mode, et de l'afféterie, voire une idéologie de la prononciation. Il semblerait ainsi que, « si la tendance se maintient » on ne françiserait plus les mots étrangers, surtout les noms propres de personnes ou de pays. Tel le débat sur Bélarus ou Biélorussie. Pour moi, j'ai toujours été agacé d'entendre Hrouann Carlôss, nom espagnol du roi d'Espagne Jean Charles Ier; faudra-t-il renommer Charles-Quint ? Et, à ce compte, pourquoi pas Benedickt Ier ? Déjà que, rédacteur de lois, j'étais obligé d'écrire Elizabeth II au lieu de la graphie habituelle française d'Élisabeth II.
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