lundi 11 mars 2013

L'enfant qui savait parler la langue des chiens

Joanna GRUDA, L'enfant qui savait parler la langue des chiens, Boréal, Montréal, 2013 (254 pages).

Inconstance allais-je écrire comme titre pour cet article, la vérification au Trésor de la langue française (le TFL) m'en a dissuadé, tout adonné à la procrastination que je sois, je ne noircirai pas mon portrait plus que de nécessaire avec ce terme péjoratif. Soit, je n'avance que lentement dans l'Histoire de la modernité, mais comme, tout comme Rome, celle-ci ne s'est pas faite en un jour, elle ne m'en voudra pas d'ajourner de quelques jours la lecture de ce très sérieux essai. Quant à Debray...

Je me tourne donc, et les pages d'icelui, vers un bref récit de vie, quoique fort romancé d'après la mère de l'auteur, voisine avec qui je joue au bridge à l'occasion, et elle-même auteur d'un fort beau récit d'enfance pendant la Seconde Guerre. La langue des chiens en cause : le polonais. Je mènerai les deux ouvrages de front, tant il est intéressant de comparer les souvenirs de la mère et, romancés, ceux de la fille.

Ilona FLUTSZTEJN-GRUDA, Quand les grands jouaient à la guerre, Actes Sud Junior, Arles, 1999 (222 pages).


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