mercredi 8 décembre 2010

En cours

Patrick LAPEYRE, La vie est brève et le désir sans fin, P.O.L., Paris, août 2010 (348 pages).
Philip ROTH, Indignation, traduit de l'anglais (É.U.) par Marie-Claire PASQUIER (Indignation), Du monde entier - Gallimard, Paris, septembre 2010 (195 pages).

Attiré par un sujet à la Jules et Jim, je m'étais procuré ce roman dès son arrivée chez mon libraire, ce qui fait que, contrairement à mon habitude, je lirai un « prix littéraire », en l'occurrence, le Femina. Ce n'est pas un style que, de prime abord, m'attire beaucoup, mais, après une cinquantaine de pages, je commence à m'attacher à l'histoire.

Entretemps, arrive de la bibliothèque le roman de ROTH; trois petites semaines devraient suffire, mais c'est sans compter sur la frénésie de vous savez quoi et autres falala-la-la. Je mets donc de côté le LAPEYRE et me lance dans cette Indignation. On n'est plus du tout dans la veine « vieillard décrépit et malade » dont Exit le fantôme était le plus récent exemple, mais dans une sorte de roman initiatique et identitaire. Les années cinquante, mais sans le glamour Man Men. Cela dit après à peine la même petite cinquantaine de pages.

Patience lecteur, j'y reviendrai.

Présentation des éditeurs :
« La vie est brève et le désir sans fin est un livre sur les affres de l’amour, vues du point de vue masculin. Il met en scène deux hommes, l’un marié, à Paris, l’autre pas, à Londres, tous les deux amoureux de la même femme, assez énigmatique, et qui va de l’un à l’autre. Il y a celui qui hésite, et celui qui attend, tous les deux souffrent. Comment choisir ? Qui choisir ? Ce roman est l’histoire d’une inépuisable et inéluctable souffrance amoureuse plus forte que tout. Et elle est racontée de l’inimitable manière qu’à Patrick Lapeyre de la vie comme elle ne va pas. Petites touches d’une acuité et d’une intelligence qui laissent confondu. Evénements apparemment anodins qui ne le sont en fait pas du tout. Poétique de la métaphore, métaphores tellement inattendues et qui sont en réalité rien moins, une à une et peu à peu, qu’une pensée du monde. Humour profondément lucide et humain, généreux. D’où vient, lisant ce livre d’une insondable mélancolie que l’on ne puisse faire autrement que sourire, constamment sourire. Peut-être du bonheur d’avoir été reconnu ? »


« Nous sommes en 1951, seconde année de la guerre de Corée. Marcus Messner, jeune homme de dix-neuf ans, intense et sérieux, d'origine juive, poursuit ses études au Winesburg College, dans le fin fond de l'Ohio. Il a quitté l'école de Newark, dans le New Jersey, où habite sa famille. Il espère par ce changement échapper à la domination de son père, boucher de sa profession, un homme honnête et travailleur, mais qui est depuis quelque temps la proie d'une véritable paranoïa au sujet de son fils bien-aimé. Fierté et amour, telles sont les sources de cette peur panique. Marcus, en s'éloignant de ses parents, va tenter sa chance dans une Amérique encore inconnue de lui, pleine d'embûches, de difficultés et de surprises.
» Indignation, le vingt-neuvième livre de Philip Roth, propose une forme de roman d'apprentissage : c'est une histoire d'audace et de folie, d'erreurs et de tâtonnements, de résistances et de révélations, tant sur le plan sexuel qu'intellectuel. Renonçant à sa description minutieuse de la vieillesse et de son cortège de maux, Philip Roth poursuit avec l'énergie habituelle son analyse de l'histoire de l'Amérique - celle des années cinquante, des tabous et des frustrations sexuelles - et de son impact sur la vie d'un homme jeune, isolé, vulnérable. »

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