Alain Finkielkraut reçoit, à l'émission Répliques de ce samedi 2 juin, le philosophe Jean-Claude MICHÉA pour son livre Le complexe d'Orphée. Je vous en recommande vivement l'écoute (vous avez une semaine pour la télécharger, cinq cents jours pour l'écouter en direct) : il y est question de l'idée de Progrès, de libéralisme, ou plutôt de la doctrine libérale comme perversion de la pensée libérale, de démocratie et, last but not least, de la notion, chère à l'auteur, de common decency, empruntée à George Orwell, dont il se sert comme fondement de sa vision du socialisme. Cette discussion arrive à point, à l'heure où, au Québec, l'on tend à confondre un mouvement d'humeur -- que je qualifierais, indépendamment du bien-fondé de telle ou telle revendication, de corporatiste -- pour une révolution de société.
Voir aussi : le billet sur L'empire du moindre mal.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire