Roland Dubillard, Carnets en marge, Gallimard, 1998.
« Je n'ai jamais rien écrit de valable qu'à partir du réel, réel rendu neuf ; réel dépoussiéré de ce qui le rend morne ; réel un peu décalé pour accuser le trait, poussé à des extrémités conformes à sa nature ; réel redevenu réel, après les traitements débilitants de l'habitude, paresse, conformisme, réel tiré du tombeau comme Lazare ressuscité, et, de ce fait, plus vivant que nature .»
Comme Lazare...
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