vendredi 3 mai 2013

Mélodie - Chronique d'une passion I

Goya, Le chien, Musée du Prado

Akira MIZUBAYASHI, Mélodie - Chonique d'une passion, Préface de Roger GRENIER, L'un et l'autre - Gallimard, Paris, janvier 2013 (280 pages).

Ce tableau de Goya, Le chien, m'a bouleversé dès la première fois où j'en ai vu la reproduction sur une pochette de disque -- une version des Folia ; et le trouble est toujours demeuré aussi vif sans que je ne puisse me l'expliquer. Dame, je suis surtout « aux chats ».  Il n'empêche...

Cette image constitue le frontispice du récit de Mizubayashi que, mettant fin à mes récentes incertitudes littéraire, j'ai décidé de lire aussitôt. Avec, en parallèle, celui de Roger Grenier, Les larmes d'Ulysse, dont je constate qu'il manque à ce blog.

Preuve -- non, espoir -- que je ne présente pas que des livres « pour la tête » --  comme on m'en a encore fait, hier le reproche (mais on me taquine beaucoup...), l'intéressé se reconnaîtra .

Présentation

« Dans un placard dont on a fait un sanctuaire ne ressemblant en rien à un sanctuaire et qui abrite discrètement quelques âmes inoubliables et inoubliées, il y a une petite boîte en bois laqué pour le thé en poudre. Elle contient une toute petite portion des cendres de mon père que j’avais prélevée dans son urne avant qu’elle ne fût mise en tombe. Lorsque j’ai préparé cette boîte mortuaire il y a déjà dix-huit ans, j’ai osé prendre une pincée de miettes d’os pour en goûter. Bientôt, je crois que j’en ferai autant pour Mélodie dont je garde toujours l’urne près de moi sur l’emplacement exact de son matelas. Je me procurerai une autre boîte en bois laqué pour y mettre quelques cuillerées de poudre d’os et une partie de l’omoplate ou d’une côte. Le reste sera répandu dans le jardin ou ailleurs pour retourner à la terre. »



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