lundi 31 janvier 2011

Citation

 « La haine que l'on porte... ». L'énumération pourrait être actualisée, pas le propos.
« Je me suis pâmé, il y a huit jours, devant un campement de Bohémiens qui s'étaient établis à Rouen. Voilà la troisième fois que j'en vois. Et toujours avec un nouveau plaisir. L'admirable, c'est qu'ils excitaient la haine des bourgeois, bien qu'inoffensifs comme des moutons. Je me suis fait très mal voir de la foule, en leur donnant quelques sols. Et j'ai entendu de jolis mots à la Prudhomme. Cette haine-là tient à quelque chose de très profond et de complexe. On la retrouve chez tous les gens d'ordre. C'est la haine qu'on porte au Bédouin, à l'Hérétique, au Philosophe, au Solitaire, au Poète. Et il y a de la peur dans cette haine. Moi qui suis toujours pour les minorités, elle m'exaspère. Du jour où je ne serai plus indigné, je tomberai à plat, comme une poupée à qui on retire son bâton. »          
G. Flaubert, lettre à G. Sand, 12 juin 1867

samedi 29 janvier 2011

Sic transit gloria mundi

Ainsi, en effet, va la gloire du Monde :
« Le 19 mai 2009, l'ambassade des Etats-Unis au Caire rédige un portrait du président Hosni Moubarak, à la veille d'un voyage du Raïs, à Washington selon un télégramme diplomatique révélé par WikiLeaks et consulté par Le Monde. Prévue fin mai, cette visite aura lieu, finalement, en août, en raison du décès d'un petit-fils de Moubarak. Le Raïs espère tourner une page délicate des relations américano-égyptienne à la faveur de l'élection de Barack Obama à la Maison blanche. Ces espoirs seront couronner lorsque le président américain viendra prononcer au Caire, le 4 juin 2009, son discours à l'attention du monde arabo-musulman. »

jeudi 27 janvier 2011

Un parfait salaud

Querelle en France sur la commémoration du cinquantenaire de la mort de Louis-Ferdinand CÉLINE. Pierre FOGLIA commente dans La Presse d'aujourd'hui (27 janvier). Je me permets de citer un large extrait :
« Chaque polémique autour de l'antisémitisme de Céline repose la même question: peut-on être un grand écrivain et un parfait salaud ?

» Personnellement, je ne trouve pas du tout que ce soit une énigme. On peut être n'importe quoi et un parfait salaud en même temps. Voulez-vous dire que vous ne lirez plus jamais un auteur qui a déjà pogné le cul d'un petit garçon, qui a déjà fait le salut hitlérien, qui a approuvé les goulags de Staline, qui a battu sa femme ? Alors vous ne lirez plus Aragon, Sartre, Cioran, Gide, Tolstoï ? Qui allez-vous lire ? Sollers le maoïste ?

» Lisez Céline. Pour le texte et pour la musique. Ne lisez pas que Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit. Lisez le sublime début D'un château l'autre. Lisez Guignol's band; lisez le dernier, Féerie pour une autre fois. Ne lisez pas Bagatelles pour un massacre, c'est là-dedans qu'il est honteusement antisémite, mais moi je vais quand même vous lire un passage de Bagatelles, parce que c'est aussi dans Bagatelles, écrit avant 1940, qu'il annonce les téléréalités des années 2000 dans ces quelques lignes prophétiques...
" Comment le plus infime crétin, le canard le plus rebutant, la plus désespérante donzelle peuvent-ils se muer en dieux et déesses? Recueillir plus d'âmes en un jour que Jésus-Christ en 2000 ans? C'est que la foule à genoux a le goût du faux, de l'or et de la merde, plus insignifiante est l'idole plus elle a de chances de conquérir le cœur de la foule..."
» Foule, tu peux bien haïr Louis-Ferdinand. Sache qu'il te hait aussi, depuis longtemps. »

mercredi 26 janvier 2011

Arabesques

Pierre SAMSON, Arabesques, Les herbes rouges, Montréal, 2010 (505 pages).

L'ami qui m'a prêté le récent roman de Pierre SAMSON, j'espère qu'il n'est pas pressé : un peu plus de cinq cent pages et, le premier chapitre lu, un style foisonnant et touffu, il va me falloir un peu de temps. Et dès les premières pages, je me suis senti emporté par cette histoire torrentueuse. En tout cas, je crois bien que je vais me laisser séduire, moi qui étais resté agacé par le Messie de Belém, dont j'avais trouvé l'écriture plutôt baclée, et par son récent pamphlet, lui, aussi suffisant qu'insuffisant, pour paraphraser TALLEYRAND.

Présentation de l'éditeur :
« Une communauté soumise à des traditions étranges vit retranchée dans sa forteresse de briques, recroquevillée autour d’un escalier mystérieux, abreuvée d’histoire, nourrie de légendes et réfractaire au vide du progrès tonitruant. L’irruption d’un intrus rompu aux lois amphigouriques traçant la destinée des habitants menace la sérénité des lieux convoités par des spéculateurs. Arabesques est un texte protéiforme feignant d’épouser les contours du recueil de nouvelles, du témoignage romancé, de l’échappée historique, du suspense politique. Œuvre touffue, voire monstrueuse, composée de digressions et trouée de fuites temporelles et géographiques, elle n’offre ni solutions ni leçon ni pâmoison ni entourloupette morale. Arabesques n’a qu’un but : être lu. »

lundi 24 janvier 2011

Andromaque

Jean RACINE, Andromaque, tiré de Œuvres complètes, La Pléiade - Gallimard, Paris, 1999 (1801 pages).

Comment le public de 1668 aurait-il reçu Le projet Andromaque monté par Serge DENONCOURT à l'Espace Go ? Pour moi, à ce jour, la meilleure pièce de ma saison théâtrale 2010-2011. Celui de samedi, en matinée, n'a pas ménagé son enthousiasme, même si quelques dames n'ont pu s'empêcher de ricaner à telle réplique d'Andromaque ou de Hermione. Il est vrai que notre époque n'est plus habituée au genre d'expression de la passion que connaissait le XVIIe siècle -- comment exprime-t-on aujourd'hui de la passion si ce n'est par les armes ? Certes pas sur Facebook ou les autres Twitter.

Curieux comme toujours, j'ai relu la pièce, la dernière lecture remontant aux années de collège, et, tout comme pour le Misanthrope, j'ai pris beaucoup de plaisir à me réciter sotto voce les robustes alexandrins de RACINE, avec ses raccourcis foudroyants, dont le plus bel exemple est ce cri d'Hermione à Pyrrhus  :
« Je t'aimais inconstant, qu'aurais-je fait fidèle ? »
Si elle a remporté, à sa création, le plus vif des succès, qui ne s'est jamais, depuis, démenti -- mais je persiste à croire qu'on le la comprend plus très bien -- la pièce a soulevé une vive querelle (on dirait « polémique »  aujourd'hui. Plus que sa peinture des sentiments, on reprochait à l'auteur d'écrire, insulte ultime, un galimatias, bref d'avoir une langue fort relâchée. On attaqua aussi l'auteur sur l'utilisation de ses sources OVIDE et HOMÈRE, notamment, lui reprochant le manque de vraisemblance des caractères des personnages : à l'époque, on ne plaisantait pas avec l'épopée... La querelle enfla jusqu'à ce que six mois après la création, MOLIÈRE, fâché avec RACINE, offre sur son théâtre La Folle Querelle de SUBLIGNY (que nul n'a oublié depuis...). Andromaque était soutenue par des personnages ridicules et critiquée par des « honnêtes gens ». Tout y passe, style et grammaire, et y est compromis un projet de mariage, les deux amants s'opposant sans possibilité de réconciliation sur la tragédie. Imagine-t-on, aujourd'hui, un auteur écrire une pièce, dans les six mois, contre une création de LEPAGE ? Mais, depuis Les belles-soeurs ou Les Fées ont soif, y a-t-il vraiment eu ici de querelles théâtrales ?

Comme toujours, on louera la qualité de l'appareil critique de la Pléiade.

samedi 22 janvier 2011

Dans un état critique

Angelo RINALDI, de l'Académie française, Dans un état critique, La Découverte, Paris, août 2010 (407 pages).

Le voici qui vient d'arriver, hier tout juste, commande spéciale, grand merci à la maison de distribution de Sire PÉLADEAU pour sa célérité -- cinq mois pour franchir la grande mer et parvenir aux colonies --, le RINALDI nouveau, que j'attendais, impatient, le recueil d'une centaine de ses chroniques de lecture parues au Nouvel Observateur entre 1998 et 2003, une suite, en quelque sorte de Service de presse, paru il y une bonne dizaine d'années. RINALDI, mon modèle de chroniqueur.

J'y reviendrai abondamment, sans doute, y compris sur les adverbes en « ment ». Les premières pages auront réjoui mes matines séculières et insomniaques, la veille étant venue conclure un cauchemar où je rêvais que j'étais éveillé, visité par HAMLET :
« Mourir.., dormir, rien de plus... et dire que par ce sommeil
nous mettons fin aux maux du cœur et aux mille tortures naturelles qui sont le legs de la chair : c’est là un dénouement
qu’on doit souhaiter avec ferveur.

Mourir.., dormir, dormir ! peut-être rêver ! Oui, là est l’embarras. Car quels rêves peuvent-ils nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés de l’étreinte de cette vie ?  »
Exit le fantôme, me voici Dans un état critique en compagnie d'un cossard de matou. J'y reviendrai à ce livre, tout comme le sommeil m'est revenu après la lecture de quelques billets, dont sont tirées ces lignes, moi, aussi, grand chasseur de coquilles et pourfendeur d'anacoluthes et autres zeugmes :
« Un Pléiade étant, à l'imprimerie, révisé avec autant de soin que le Talmud dut l'être par Rabbi de Troyes, on signale qu'à la ligne 23 de la page 17 le c d'un démonstratif a sauté. Félix culpa, infinitésimale faute, qui double les délices de l'ensemble du charme d'une curiosité pour bibliophiles. » -- À propos des Oeuvres romanesques de Marcel AYMÉ.

vendredi 21 janvier 2011

Du côté de Molière

Jean-Baptiste POQUELIN de MOLIÈRE, Le misanthrope, comédie, Paris, 1666 (plusieurs éditions sont disponibles, j'ai utilisé celle de la Pléiade, Gallimard, 2010).

Quoi de mieux, pour échapper aux aléas de la vie quotidienne, lesquels connaissent aussi leurs imprévus climatiques, que de prendre refuge dans un bon livre ? En l'espèce, étant ces jours-ci d'humeur mélancolique, Bonjour tristesse et tout ce genre de choses, j'ai pris le premier tome de la nouvelle édition de la Pléiade des Œuvres complètes de MOLIÈRE et j'ai ouvert le Misanthrope. Je l'ai lu, bien lentement, constatant dès l'abord la distance entre la langue du XVIIe siècle et la nôtre, qui va, encore, s'allongeant, et me demandant pour combien de temps nous pourrons encore le lire et bien la comprendre, comme la littérature du XVIe nous est à peu près devenue inaccessible.

Si la langue évolue, le monde aussi -- j'entends par là la société -- et la nôtre n'a plus grand chose en commun avec celle de la deuxième moitié du XVIIe, quand le soleil de Louis XIV approchait de son zénith. On aime toujours d'amour, mais ne le dit pas pareillement, les codes ayant changé : la carte du Tendre ne figure pas sur Google Map (même si on la trouve sur Wikipedia). De même ont changé les rapports entre les amoureux -- on disait alors, sans aucune connotation sexuelle, « amants », et aussi ceux entre les rivaux en amour. Et FREUD est venu, qui a aussi changé notre regard sur le monde : est-il désormais possible de ne pas parler de la psychologie des personnages, de l'auteur ?

Ainsi de certains metteurs en scène, tout à leur obsession de « l'actualité de la pièce » qui vous dénaturent une œuvre aussi bien qu'un taliban vous dynamite un bouddha ancien. Ayant à l'évidence du passé ont fait table rase, et de la culture itou, que peuvent-ils alors nous offrir qu'une vision anachronique ?

Foin de la digression; deviendrais-je, l'âge venant, atrabilaire ? Revenons au texte.

À bien des égards, Alceste, puisque c'est de lui dont il est, principalement, question n'est pas si misanthrope qu'on le pense. De la misanthropie, il n'a que son incapacité à vivre en société, c'est à dire à participer aux jeux et intrigues du quotidien, de là sa volonté de se retirer dans un désert. De ce genre d'homme, je songe, en écrivant, à Pierre FOGLIA, mutatis mutandis, dont la plume nous régale dans La Presse, et dont j'aimerais bien que quelqu'âme charitable songeât à nous offrir un florilège de ses billets. Alceste serait davantage un intégriste de la vérité qu'un misanthrope, du moins au sens du XVIIe siècle, car il est incapable de la moindre complaisance envers ses semblables, toute vérité étant, selon lui, bonne à dire, et dans sa plus resplendissante nudité. Quitte à s'aliéner chacun, ce qui lui fera perdre un important procès faute d'avoir recours à un minimum de lubrification judiciaire (c'était, semble-t-il l'usage alors...) et sociale. Cette volonté de vérité contrarie également ses rapports avec Célimène, laquelle tient à son rôle de coquette, position qui lui fera choisir le monde au lieu de l'amour.

Sans verser dans le psychologisme, on notera que les caractères de la pièce ont bien plus d'importance que l'intrigue, MOLIÈRE ne conservant, ce qui étonna à l'époque, que les grandes lignes de la comédie « sentimentale ». Par exemple, s'il y aura à la fin de la pièce, l'obligatoire mariage, ce sera celui de personnages secondaires et non pas celui des deux personnages principaux Alceste et Célimène.

Je ne vais pas gloser davantage, chacun trouvera dans l'édition de son choix les notes sur la pièce, sinon pour insister sur l'immense délectation que j'ai ressentie à la lecture de la pièce et à redécouvrir la beauté de cette langue d'autrefois.

mercredi 19 janvier 2011

Carnet d'adresses - suite

Du jour au lendemain : émission de France Culture où l'on peut entendre Didier BLONDE sur Carnet d'adresses dont j'ai parlé récemment le 11 décembre dernier.


Didier BLONDE, Carnet d'adresses, L'un et l'autre - Gallimard, Paris, octobre 2010 (117 pages).

« Chaque fois que je rencontre dans un roman l'adresse d'un personnage, troublé, j'hésite, suspends
 ma lecture, m'arrête. J'examine dans tous les sens cette carte de visite qui m'est présentée, l'air de rien, comme une invitation. L'auteur me fait signe, c'est là qu'il me donne rendez-vous, il faut que j'aille y voir. »


lundi 17 janvier 2011

Du côté de Libération

Une nouvelle forme de critique : une exécution en une minute trente secondes. Vous pouvez deviner ce que j'en pense.


vendredi 14 janvier 2011

Pierre DANINOS, Tout Sonia, Plon (livre de poche), Paris 1952-53 (507 pages).

Il me semble que l'on ne lit plus guère Pierre DANINOS, lequel, même de son vivant, avait, vu sa longévité, pris un petit côté posthume. Oublié aussi le major W. Marmaduke THOMPSON, qui assura la gloire de l'auteur, mais aussi l'enferma dans le carcan de son succès d'auteur humoriste.

C'est bien dommage.

C'est en vue de mettre à profit, si j'ose dire, un récent ouragan matrimonial, lequel avait échappé aux météorologues de l'affect, et a fortiori à l'auteur de ces lignes, que j'ai eu envie, une fois le calme revenu et mes hontes bues, de relire ce recueil de courts textes sur les mœurs conjugales des Français du milieu de vingtième siècle, et qui n'ont, tant s'en faut, pas si changé qu'on aimerait à le croire, et plus particulièrement celui qui s'intitule Le typhon des mers conjugales.

Il faut bien en rire, et, poussant la lecture plus avant, j'ai pu constater l'immense finesse du fin observateur du monde qu'était DANINOS. Mais c'est un style qu'on ne voit plus, on est plus habitué s'agissant d'esprit -- d'humour -- au marqueur qu'à la pointe sèche et, à cet égard, le modèle 1950 est plus près de MOLIÈRE que de nous.
« J'ai toujours voulu croire -- et je crois encore volontiers -- qu'il y a dans l'univers des maris qui placent les objets là où leurs femmes souhaitent les voir. Je n'appartiens pas, hélas ! à cette race de privilégiés. Il suffit en vérité que je range quelque chose quelque part pour que j'apprenne quelques instants plus tard que sa place est partout ailleurs, sauf là. J'ai longtemps essayé, en luttant avec opiniâtreté contre moi-même, de ranger les choses partout ailleurs -- avec le secret espoir de les voir bientôt remises là où je les désirais (tant l'esprit de contradiction est développé chez Sonia). Mais cette gymnastique est épuisante. Si le caractère d'une femme qui ne vous contredit jamais doit être aussi monotone qu'un autostrade saharienne, celui d'une compagne qui vous contredit toujours est aussi exténuant qu'une petite route de sierra espagnole. »
En l'espèce, j'avouerai que Sonia, c'est moi. Je vous laisse sur la formule de Philippe MEYER: « que le ciel vous garde en joie. »

lundi 10 janvier 2011

Molière et le blog

Écrire ?
« ...
Mais un jour, à quelqu'un, dont je tairai le nom,
Je disais, en voyant des Vers de sa façon,
Qu'il faut qu'un galant Homme ait toujours grand empire
Sur les démangeaisons qui nous prennent d'écrire;
Qu'il doit tenir la bride aux grands empressements
Qu'on a de faire éclat de tels amusements;
Et que, par la chaleur de montrer ses Ouvrages,
On s'expose à jouer de mauvais Personnages. »
Ainsi parle le bonhomme ALCESTE, le sage misanthrope. C'est un plaisir de prendre son temps pour lire MOLIÈRE. Si on remplace le mot « vers » par « roman » ou même « blog », on vise plusieurs contemporains, et ces vers, justement, font réfléchir l'auteur de ces billets.
Qui plus est, on vantera l'appareil critique de cette nouvelle édition des œuvres de MOLIÈRE dans la Pléiade.

samedi 8 janvier 2011

La Fontaine

Comment ne pas être subjugué, quel beau samedi, par la beauté de ces vers :
J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique,
La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien
Qui ne me soit souverain bien,
Jusqu'au sombre plaisir d'un coeur mélancolique.
Entendu pendant l'émission d'Alain FINKIELKRAUT sur Jean de La Fontaine, avec Fabrice LUCHINI. Tirés du poème Les amours de Psyché.

Écoutez l'émission : RÉPLIQUES

mercredi 5 janvier 2011

Dans la peau de Patrick MODIANO

L'hebdomadaire Libération annonce la publication de ce nouvel essai sur MODIANO. Appelez vite votre libraire.

Dans la peau de Patrick Modiano

dimanche 2 janvier 2011

2011

Tout d'abord, permettez moi de vous souhaitez, vous qui me lisez, un peu, beaucoup, à la folie, une très belle année 2011, ainsi que de longues et agréables heures de lecture.

2010 s'est refermée sur les 133 articles que j'ai mis en ligne sur ce blog, à nous deux 2011 !