mardi 22 septembre 2009

Écrire et relire

Le paragraphe suivant est tiré d'un article du Monde du 22 septembre et intitulé « Aucune démocratie n'est à l'abri d'une poussée autoritaire, même en Europe ».

La Russie est-elle un régime autoritaire ou une démocratie, quand on sait que la liberté y est restreinte et que les choix politiques ne sont pas totalement libres ? Le Venezuela est-il un régime autoritaire alors que le président Chavez a été élu et qu'il a même accepté sa défaite devant un référendum où le "non" était majoritaire ? Israël apparaît comme une démocratie parfaite si l'on tient compte de la libre compétition pour le pouvoir, mais les Arabes israéliens sont des citoyens de seconde zone qui entachent ainsi gravement la qualité de démocratie de ce régime.

On comprend ce que veut dire l'auteur -- du moins faut-il l'espérer, mais ce n'est pas ce que les mots signifient.

D'où l'importance de la relecture, mais il semble bien que bien peu de journaux s'en soucient désormais.

lundi 21 septembre 2009

Fragments d'un discours amoureux

Roland BARTHES, Frangments d'un discours amoureux, Éditions du Seuil, Colllection « Tel Quel », Paris, 1977 (285 pages).

Bien sûr, il y a eu LUCHINI -- je me demande d'ailleurs, pour l'immense succès qu'il rencontre, s'il fait lire dont il extrait ses lectures -- qui, avec « Un petit point du nez », où il est question de « l'altération », changement dans la perception de l'être aimé, a enchanté son public et m'a fait me précipiter sur ce livre que j'avais lu en 1981, sans rien connaître de l'auteur -- j'étais à Moncton alors, et encore fort jeune.

Je le reprends donc, avec les yeux de la cinquantaine, et un certain bagage. J'avais été ébloui, mais n'avais certes pas tout compris, ni tout senti. Il faut dire que ce livre, fort étrange dans sa présentation, surprendra plusieurs, il est pourtant d'une lecture plus aisée que bien d'autres des essais de BARTHES. Et il faut ne pas décourager par l'introduction « Comment est fait ce livre » qui fera l'effet d'une haute muraille ceignant quelque jardin interdit. Passé cet obstacle, le plaisir de lire, et du texte, commence. Pour le moment, j'ai filé directement au texte lu par LUCHINI.

vendredi 18 septembre 2009

Le rouge et le noir

STENDHAL, Le Rouge et le Noir, in Œuvres romanesques complètes, Bibliothèque de la Pléiade, Gallimard, Paris.

Je n'ai pas beaucoup alimenté cette chronique ces dernières semaines, mais je n'en ai pas moins lu. Si, tout de même, un peu moins. Des travaux de rénovation ont beaucoup sollicité mon attention et mon énergie. Quoiqu'il en soit, je suis vraiment en marge de la rentrée : la rentrée, j'en sors ! D'autant plus que je n'ai pas encore lu ceux de la dernière...

Échappant à ce tapage, j'ai décidé de retourner aux Anciens et de reprendre Le Rouge et le Noir. Pendant de nombreuses années, j'étais plutôt du côté de FLAUBERT, mais je crois bien que j'aurai changé de camp.

J'y reviendrai.

mardi 15 septembre 2009

Sic transit...

Je vais, semble-t-il avoir une autre quotidien que Le Devoir pour vérifier orthographe et grammaire : le Monde.

En effet, la guerre intestine que se sont livrés par le passé les deux jurys, avait amenée celui du Goncourt a ne jamais primé un livre ayant obtenu le prix Femina.
Les lecteurs dudit journal sont furieux.

lundi 7 septembre 2009

Rentrée

Bref moment d'angoisse : comment aborder la rentrée littéraire 2009 alors que je n'ai même pas terminé la lecture des principaux romans de celle de 2008 ? Solution : je me mets en réserve de la rentrée ! Il y aura bien une ou deux exceptions, par exemple le dernier Pascal QUIGNARD, mais je me tiendrai à l'écard de l'agitation.

Je compte bien, par ailleurs, continuer à fréquenter le site Facebook La vie est trop courte pour lire de mauvais livres...

L'inconnue de l'écluse


Philippe BOUIN, L'inconnue de l'écluse, Édtions du masque, Paris, 2002 (320 pages).

Lecture d'été, suggérée par un ami. Roman policier de facture classique, très à la Agatha Christie, avec cadavre flottant, détective et confrontation finale entre les protagonistes. Ici, curiosité, le détective est une religieuse, soeur Blandine. Et l'action se passe dans le Charollais, ce qui permet à l'auteur d'utiliser force régionalisme qui renvoient le lecteur au dictionnaire.

Quelque heures de bon temps.