Roland BARTHES, Frangments d'un discours amoureux, Éditions du Seuil, Colllection « Tel Quel », Paris, 1977 (285 pages).
Bien sûr, il y a eu LUCHINI -- je me demande d'ailleurs, pour l'immense succès qu'il rencontre, s'il fait lire dont il extrait ses lectures -- qui, avec « Un petit point du nez », où il est question de « l'altération », changement dans la perception de l'être aimé, a enchanté son public et m'a fait me précipiter sur ce livre que j'avais lu en 1981, sans rien connaître de l'auteur -- j'étais à Moncton alors, et encore fort jeune.
Je le reprends donc, avec les yeux de la cinquantaine, et un certain bagage. J'avais été ébloui, mais n'avais certes pas tout compris, ni tout senti. Il faut dire que ce livre, fort étrange dans sa présentation, surprendra plusieurs, il est pourtant d'une lecture plus aisée que bien d'autres des essais de BARTHES. Et il faut ne pas décourager par l'introduction « Comment est fait ce livre » qui fera l'effet d'une haute muraille ceignant quelque jardin interdit. Passé cet obstacle, le plaisir de lire, et du texte, commence. Pour le moment, j'ai filé directement au texte lu par LUCHINI.
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