samedi 15 septembre 2007

Rentrée

Si j'accueille l'arrivée de l'automne avec plaisir, qui met fin aux excès de l'été, la « rentrée » littéraire me plonge généralement dans une sorte de torpeur parfois doublée d'agacement. C'est la saison des arrêts cardiaques des critiques et libraires, des « meilleurs livres de l'année, du siècle » et autres émotions médiatiques. Sans compter tous les salons. Des deux saisons, il ne restera que beaucoup de feuilles à ramasser et à recycler et, dans le meilleur des cas, un ou deux livres qui auront vraiment valu qu'on les lise.

Il me semble, de plus en plus, que le temps consacré à la lecture des journaux et à l'écoute des émissions consacrées au livre pour m'aider à faire un choix parmi les centaines de nouveaux titres disponible, je le vole à la lecture. Cruel destin.

Je résiste mieux qu'avant au chant des sirènes, préférant réserver les canditats aux divers grands prix littéraires à la bibliothèque, ce qui me permet une meilleure affectation de mes crédits.

Mais pas complètement.

Ainsi, sur le chemin du théâtre, je suis entré vendredi dans ma librairie pour cinq minutes seulement. Voire. J'en suis ressorti une grosse demi-heure plus tard avec cinq nouveaux romans, soit plus d'un millier de pages à lire, alors que la pile de mes à lire ne diminue toujours pas.

Dire que je n'ai pas encore mis en ligne mon commentaire du livre de Laure Murat !

Ah ! la faiblesse du lecteur...

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