Un éditorial de Jacques Juillard du Nouvel Observateur sur la décadence du théâtre français.
Coïncidence, j'ai terminé tout juste avant de partir pour le festival de Stratford un pamphlet de Régis Debray, Sur le pont d'Avignon, sur le même sujet, mais encore plus véhément. Témoin cette question :
Je ne vais pas vous faire le coup du « c'était bien mieux avant, du temps de... », et je sais qu'il n'est pas culturellement correct de dénoncer la tyrannie des théâtreux, mais je me languis de textes, de sens et, audace ultime, de plaisir. Or, de nos jours, seuls sont à l'affiche l'ennui et le mépris des gogos incultes assis dans le noir.
Je reviendrai sur la question, et sur le livre de Debray.
Actualité, Les philosophes et les femmes
Coïncidence, j'ai terminé tout juste avant de partir pour le festival de Stratford un pamphlet de Régis Debray, Sur le pont d'Avignon, sur le même sujet, mais encore plus véhément. Témoin cette question :
« Mais qu'est-ce qu'on vous a fait pour que vous nous traitiez comme ça ? »Cette question je me la suis souvent posée au CNA pendant -- et surtout après -- de longues et soporifiques soirées. Me demandant si, enfin, quelqu'un allait effectivement venir, ou supportant les divagations microphoniques d'un second crû de Robert Lepage. Le public d'Ottawa est bon public, certes, mais victime consentante. Pour moi, de guerre lasse, j'ai renoncé à m'abonner.
Je ne vais pas vous faire le coup du « c'était bien mieux avant, du temps de... », et je sais qu'il n'est pas culturellement correct de dénoncer la tyrannie des théâtreux, mais je me languis de textes, de sens et, audace ultime, de plaisir. Or, de nos jours, seuls sont à l'affiche l'ennui et le mépris des gogos incultes assis dans le noir.
Je reviendrai sur la question, et sur le livre de Debray.
Actualité, Les philosophes et les femmes
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