mardi 2 juin 2009

Un homme très recherché


John Le Carré, Un homme très recherché, Seuil, Paris, 2008 (361 pages). Traduit de l'anglais par Mimi et Isabelle PERRIN, titre original A Most Wanted Man, 2008.

Un aveu (pas besoin d'avoir recours aux grands moyens pour me l'extorquer), je viens de terminer mon premier Le Carré. Je l'avais ramassé à la bibliothèque, littéralement car l'exemplaire était tombé par terre de son présentoir des nouveautés, et me suis dit, me rappelant la bonne critique entendue à la radio, « mais pourquoi pas ? ». J'avais bien envie d'un roman qui me changerait de mes essais, le Régis DEBRAY est fort intéressant, mais reprend un peu des idées déjà développées dans ses essais précédents, mais ne pouvais me résoudre à entreprendre le RINALDI.

Voici la quatrième de couverture :

Présentation de l'éditeur
Issa, jeune musulman russe affamé, arrive clandestinement à Hambourg en pleine nuit, avec autour du cou une bourse renfermant une somme substantielle d'argent liquide et les reliques d'un passé mystérieux. Annabel, jeune avocate idéaliste travaillant pour une association d'aide aux immigrés, se jure de sauver Issa de l'expulsion, au point de faire passer la survie de son client avant sa propre carrière. Tommy Brue, patron sexagénaire d'une banque anglaise en perdition sise à Hambourg, détient les clefs de l'héritage interlope du père d'Issa. Ces trois âmes innocentes forment un triangle amoureux désespéré, sur lequel vont fondre les espions de trois nations différentes, tous résolus à marquer des points pour leur camp dans la guerre avouée contre le terrorisme et la guerre inavouable entre leurs services respectifs. Peuplé de personnages inoubliables, Un homme très recherché fait la part belle à un humour caustique, tout en entretenant une tension croissante jusqu'à une scène finale poignante. Cette œuvre pleine d'une profonde humanité, ancrée dans les turbulences de notre époque où des forces en constante mutation se percutent partout dans le monde, révèle une vision d'ensemble réfléchie, sombre, impressionnante de logique et d'acuité.

À suivre donc.

1 commentaire:

Catherine a dit...

Aucune rapport, je voulais juste vous demander si vous étiez à Radio Canada à Montréal.
J'ai vécu 20 ans à Québec avant d'épouser Didier Goux, qui vient de me faire découvrir votre blog.
Bonne fête !