lundi 30 janvier 2012

Abondance

Après un calme début d'année, voici que la semaine dernière, la bibliothèque et la libraire sollicitent mes heures de lecture par une nombreuse arrivée de titres, souvent attendus depuis des mois. La priorité ira, comme il se doit, à ceux de la bibliothèque, mais, me connaissant, j'aurai la plus grande peine à m'y tenir.

Je mènerai donc de front la lecture des deux essais et du roman -- déjà bien entamé -- qui suivent :
  • Alain FINKIELKRAUT, Et si l'amour durait, Stock.
  • Dany-Robert DUFOUR, L'individu qui vient... après le libéralisme, Denoël.
  • Juan FILLOY, Op Oloop, Monsieur Toussaint Louverture.
Voici qui va retarder mon retour sur Marguerite Duras, dont la Pléiade devra attendre quelques semaines.

De ces titres, l'essai de Dany-Robert Dufour m'intéresse au plus haut point, et que j'ai demandé à la bibliothèque après avoir entendu l'auteur, le 4 novembre 2011, dans le cadre de l'émission Les nouveaux chemins de la connaissance de France Culture, que je vous invite à écouter. Le philosophe nouspropose de réfléchir sur la résistance à opposer au néolibéralisme, qu'il qualifie de totalitarisme, en faisant appel à un humanisme semblable à celui vécu à la Renaissance , ce qui nous permettrait d'accéder à un individualisme « sympathique » -- il affirme que le monde occidental n'est pas, contrairement à ce que l'on affirme partout incessamment, individualiste, mais égoïste et grégaire : « Une utopie de plus ? Plutôt une façon souhaitable mais aussi réalisable, face à la crise actuelle, de se diriger vers une nouvelle Renaissance, qui tiendrait les promesses oubliées de la première. » Disons d'entrée de jeu que la lecture de l'introduction constitue une excellente entrée en matière et qu'il me tarde de pénétrer plus avant dans l'essai.

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