mercredi 10 juin 2009

Transition



La lecture du livre de Junot DIAZ – dans son horrible traduction – m'ayant épuisé, je me suis lancé dans un livre, assez agréable bien qu'un peu vieille France, ce qui n'est pas a priori désagréable, de Renaud CAMUS, Répertoire des délicatesses du français contemporain : Charmes et difficultés de la langue du jour (Poche), sur les heurs et malheurs du français actuel, tel qu'on le parle, accompagné de quelques réflexions, fort sages, sur la grammaire et l'importance, fort dommageable, de l'usage.

J'ai, par ailleurs, dû rapporter à la bibliothèque, où quelqu'un l'avait réservé, l'essai de Régis DEBRAY, que j'avais un peu mis de côté. Je devrai donc attendre quelques semaines avant d'en terminer la lecture.

Pour le moment, je suis absolument sous le charme des Vies minuscules (Folio) de Pierre MICHON, dont j'attends le nouveau Les onze (Éditions Verdier). Comment n'ai-je pas entendu parler plus tôt de cet auteur ? En tout état de cause, je suis en état de choc.

2 commentaires:

Didier Goux a dit...

Le livre de Renaud Camus (ce livre précisément dont vous parlez) n'est pas précisément "vieille France", puisqu'il parle au contraire de phénomènes "hyper contemporains" si je puis dire. "Ce qui n'empêche pas Renaud Camus de l'être souvent, lui, "vieille France" !)

Sinon, connaissez-vous son journal ? Ses autres livres ? Le dernier volume du journal (année 2006) vient tout juste de paraître, j'en ai un peu parlé dans ce billet, et encore de Renaud Camus dans celui-ci.

(Pardon pour cette auto-promotion éhontée, mais c'est pour la bonne cause camusienne...)

À bientôt sans doute, je retourne lire vos billets plus anciens.

Didier Goux a dit...

Ah, j'ai oublié de vous dire (si vous ne le savez déjà, après tout...) que Renaud Camus a eu un chien labrador dont le nom était Hapax.