mercredi 13 juin 2007

Supplément

Je ressens le besoin d'apporter une clarification à mon dernier billet, qui porte sur le reproche que je fais à Jean Paul DUBOIS de ne pas faire confiance à son lecteur.

Le roman n'est pourtant pas de ceux où l'auteur ouvre sa valise et en tire des pantins qu'il agite à son gré pendant quelques centaines de page, lesquels répondent uniquement, ou principalement, aux fins de l'intrigue.

Ils ont, au contraire, une vie intérieure, ce qui permet au lecteur de se faire une opinion sur eux, assister à leur évolution psychologique. Ce que je leur reproche, en quelque sorte, c'est de nous faire partager leur sentiment sur les métaphores qu'utilise l'auteur. Ainsi, les commentaires d'Hallelbank sur la tempête de neige qui isole les deux protagonistes, son sevrage de médicaments. Ou les réflexions de de Paterson (père/fils) sur le coeur « criminel » dont il est le récipiendaire.

Cela étant, je suis conscient de pinailler un peu... N'hésitez tout de même pas à lire ce roman très contenu canadien, pour une fois qu'un auteur français ne tombe pas (trop) dans le cliché des grands espaces...

Jean-Paul DUBOIS, Hommes entre eux, Éditions de l'Olivier, Paris,2007 (232 pages).

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