jeudi 22 février 2007

Joie


Rendu à peine à la page 54, et déjà c'est la joie renouvelée de lire Daniel BOULANGER, ce jeune octogénaire de Senlis. Oubliée ma récente morosité.

Le narrateur, en panne d'inspiration devant son nouveau personnage, Augusta Friselli, danseuse et espionne de premier ordre, a recours aux services d'un nègre à succès, par auteurs interposés, Romain Marquenterre, rouquin portant assez beau et, par devers lui, auteur de maximes telles : « il n'y a de fatal que le hasard ».

L'affaire conclue, voici Romain, et nous aussi, à Accourcy, sur les traces de l'évanescent personnage en devenir littéraire.
« L'art de vivre de Romain Marquenterre se résume dans la formule : prendre son temps en douceur comme on prend sa température. »
À ma connaissance, ce roman est le premier qui, si j'ose dire, donne la parole aux téléphonâtres et à leur portable, ce qui nous donne de savoureuses bribes de conversations.

J'en suis là, et je poursuis allègrement.

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