mardi 20 février 2007

On me dit que...


... mon écriture n'est pas toujours limpide. Il est vrai que je puis tendre à m'écouter écrire, si j'ose dire.

Comprenez-moi, la rédaction de lois a ses règles, et la concision, de même que, pour l'essentiel, la clarté en sont les deux principales. On me tenait pour « M. Bref », demandant, avec une douce ironie, si je n'étais pas rémunéré aux blancs plutôt qu'aux mots...

J'ai donc ce travers de vouloir écrire ample, aimant les incises et les relatives, qui n'étaient interdites dans mon travail.

S'il vous plait, un petit effort... et ne contrariez pas mon vice, je suis assez tourné vers la flagellation.

J'ai assez de difficulté à écrire, surtout quand, en parallèle, le lis un ouvrage comme le Dictionnaire égoïste de la littérature française de Charles DANTZIG, paru chez Grasset en 2005 (968 pages). De quoi vous jeter dans la dépression la plus sombre face à votre écran. Grand plaisir de lecture, comme tout dictionnaire personnel, mais grande leçon d'humilité (qu'à l'évidence, ni scribes, ni éditeurs n'ont retenue).

Parlant vice, je dois compléter mon article sur Le sexe en solitaire; il est bien plus facile de parler d'un roman que d'un essai.

Je retourne à BOULANGER,

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