jeudi 5 juillet 2007

Nocturne

Choisissant, comme l'auteur, de « considérer la frivolité comme une affaire sérieuse », j'ai largement entamé le récit de Frédéric Mitterrand, qui m'accompagne bien avant dans ma nuit d'insomnie l'éclairant de sa constellation d'étoiles personnelles, plus ou moins scintillantes, qui ont pour nom Silvana Pampanini, Melina Mercouri ou Rita Hayworth.

La mélancolie, ce grain de sable dans la chaussure Prada, nous rappelle l'ombre cruelle qui entoure la zone éclairée par les projecteurs :
On met tellement de temps à devenir adulte, c'est toujours trop tard et la vie se venge en nous infligeant des peines qui ne s'effacent pas et des remords affreusement amers. On peut se bricoler de bonnes raisons, elles ne tiennent pas, ce ne sont que des tentatives d'évasion et on finit par être rattrappé.
Frédéric MITTERRAND, Le Festival de Cannes, Robert Laffont, Paris, 2007 (257 pages)

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