mercredi 4 juillet 2007

Sur la table


Reçu aujourd'hui de la bibliothèque, où je l'avais commandé :

Frédéric MITTERRAND, Le Festival de Cannes, Robert Laffont, Paris, 2007 (257 pages)

Bienvenue sur le site des Editions Robert Laffont
Après avoir réussi à faire du premier volet de son « autobiographie » une véritable œuvre littéraire ET un best-seller, Frédéric Mitterrand nous en offre aujourd’hui une autre variation. Cette fois, il nous emmène à Cannes, lors du dernier festival, point de départ de ce nouvel opus : un « Étoiles et toiles » intime où l’on croise Anna Magnani et Pedro Almodóvar, Rita Hayworth, John Huston, Wim Wenders et Jean-Luc Godard et tant d’autres. La magie du cinéma, mêlée à la « mauvaise vie » d’un homme qui écrit pour « se consoler comme il peut de ses remords »…

Invité à présider un jury d’enseignants autour de l’édition 2006 du Festival, Frédéric Mitterrand est retourné presque incognito à Cannes, où il ne venait plus depuis des années. Durant cette Quinzaine, il est allé voir tous les films en compétition, a renoué, pas dupe, avec les petits rituels et le « grand cirque » de la Mecque du cinéma. Journée après journée, il nous en livre ses carnets secrets : rencontres, impressions, portraits de telle ou telle personnalité, réflexions de cinéphile ; mais aussi les souvenirs, très personnels, que mémoire et mélancolie réveillent en lui.

Sous les paillettes du Festival, que cet amoureux du cinéma dépeint avec son regard à la fois ultrasensible et acéré, on retrouve le grand écrivain de La Mauvaise Vie. Une absolue liberté de ton et de pensée, cette manière, qui n’est pas une affectation, de ne jamais être « politiquement correct ». La crudité des confessions, et l’extrême délicatesse des sentiments à l’égard d’immenses personnalités comme de ces « garçons » inconnus qui peuplent ses rêves sans combler sa solitude. Et, bien sûr, son style inimitable.




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